Je rentre d’un petit séjour chez mes amis François & Réjane, qui habite dans le Doubs, près du village de Loray et gère le Haras de Niellans.
François et moi, nous nous connaissons depuis de très longues années (1988, cela fait en fait des années depuis notre première rencontre que je dois à Jean-Claude Jund, merci à lui).
Nous avons toujours un grand plaisir à partir à cheval ensemble et nous partageons ensemble toutes les activités : que ce soit de guider la rando, de s’occuper du campement, de préparer les repas – merci aussi et surtout à Réjane -, d’organiser, de choisir les chemins à emprunter – il en a la mémoire visuelle, moi, la mémoire technique avec les traces GPX), des soigner et s’occuper des chevaux, d’encadrer des cavaliers (pour les jeunes de Niellans, c’est plus sa partie, mais j’interviens), de nettoyer… et surtout : sans prise de tête et avec complicité.
Niellans
Mont de Fuans – Arrivée du 1er jour
Belleherbe – Arrivée du 2ème jour
Retour à Niellans
Cette randonnée a duré 4 jours dont 3 à cheval avec un jour de repos après le 2e jour. Un itinéraire de 76km environ qui nous permet de commencer doucement le 1er jour par 3h et 15km pour rejoindre le Mont-de-Fuans avec un couchage en tente chez Marie-Pierre (et ses délicieux fromages de chèvre).
Une mise en jambe pour les cavaliers et les chevaux (qui ne travaillent plus vraiment ces derniers temps et qu’il faut réhabituer à l’effort – fut-il celui d’une randonnée tranquille). D’ailleurs, je crois que François en a fait au moins les ⅔ à pied (et moi, une bonne moitié).
J’ai le plaisir de monter Princesse (presque 19 ans, mais en super forme) et Valse est la jument de François. Nous accompagnent deux poneys : Dora et Rosiwan.
Puis vient le gros morceau du Jour 2 pour rallier Belleherbe (avec le gite Sur la Baume géré par Mr Pégeot – toujours souriant et arrangeant). Ce mardi de randonnée, la météo annonce un pic de chaleur dans la région (plus de 35°C) et heureusement, notre choix de chemin nous à permis d’en éviter la majorité des désagréments en étant le plus possible sur des chemins forestiers en longeant une partir du Dessoubre (dans la vallée du même nom). Le dénivelé (partant de 900m d’alt. pour arriver à 700m en étant à 450m la plus longue partie) a été volontairement limité pour préserver les chevaux. Les rares parties de bitumes (chemins trop risqués) ont été brulantes (presque littéralement).
Une pause pour nous et nos chevaux à l’ombre des arbres de Gigot pendant que les jeunes jouent dans l’eau puis peu de temps avant d’arriver à Rosureux, une longue baignade dans le Dessoubre (les chevaux ne voulaient plus en sortir et nous y sommes restés longtemps – au moins 20 min.). Nous attaquons ensuite l’ascension de Rosureux vers Belleherbe en passant par Charmoille avec un détour de notre idée originale qui permettait de replonger en forêt, mais avec l’inconvénient du dénivelé et surtout du risque d’un blocage dont François se rappelle sur une randonnée précédente. Nous préférons éviter de sur-fatiguer les chevaux (qui n’ont pas l’habitude d’une journée aussi intense – fut-elle quasiment au pas), au détriment d’une longue marche sur le bitume et sous un chaud soleil (mon thermomètre dans ma sacoche ventrale enregistre plus de 40°C).
Avant Mont de Laval, nous avons quand même pu faire un petit galop sur un chemin herbeux le long de la forêt (avec quelques sauts de mouton pour François par Valse qui n’aimerait pas les sacoches qui flottent à ses flancs). Ainsi que quelques-uns plus courts le long du Dessoubre (sur le départ de Gigot et avant d’arriver sur Rosureux).
Nous arrivons à l’étape du soir vers 19h après 33km et une vraie chaleur étouffante. Une douche pour rafraichir les chevaux et nous les laissons dans un immense pré pour qu’ils puissent se rouler et manger de l’herbe (nous leur donnerons du grain avant de nous coucher).
Jour 3. Repos pour tout le monde, les jeunes dormiront jusque midi et nos chevaux profitent de leur pré et des quelques averses de pluie sous l’orage.
Nous les rentrons en début d’après-midi pour leur donner du foin (il faut du carburant pour le retour du lendemain qui sera presque aussi long) et du grain en début de soirée avant de les relâcher dans leur pré rafraichi.
Jour 4. Nous rentrons par les crêtes en direction de Pierrefontaine-les-Varans et par le chemin quasiment le plus direct (et le plus court). Ce sont néanmoins 27 km de parcours. Heureusement, la fraicheur de la veille est encore présente et je me prends presque une seconde douche sous les gouttelettes des petits chemins de forêt (privilège du premier de rando ;-). Là encore notre choix de chemin se fait pour limiter les dénivelés inutiles pour ce long retour ou trop risqués (il faudrait que nous y allions à pied avant ou seulement tous les deux si le chemin est trop abrupt).
Petite vidéo à droite qui fait entendre l’énergie du pas de ma jument en arrivant sur le village de La Joux.
Vers midi, nous profitons d’une plaque tournante forestière pour le repas du midi avec un banc/table fort à propos installé là.
Puis le retour vers Niellans s’arrête à la hauteur de la Sommette, pour une longue pause à l’ombre (le soleil est de nouveau bien chaud mais nous sommes dans la forêt). Les jeunes profitent de la Reverotte (pour une nouvelle baignade avec des filles du collège de l’un des jeunes) ; les chevaux et nous de l’ombre pour une sieste qui nous a manqué sur notre aire de déjeuner.
Les chevaux (et nous) rentrons en bonne forme, avec quand même une petite cure maigrissante pour nos chevaux bien ronds au départ, mais encore bien portants à l’arrivée, comme se l’est exclamée l’une des cavalières qui fréquente tous les jours le centre et qui connait bien les chevaux.
Deux petites vidéos de la randonnée
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